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PKR : Photokératectomie réfractive de surface

La chirurgie Réfractive

PKR : Photokératectomie réfractive de surface

Vivre sans lunettes

PKR : Photokératectomie réfractive de surface

La photoablation réfractive de surface au laser excimer (PKR ou PRK en anglais) consiste à aplatir le centre de la cornée chez le sujet myope et la périphérie de la cornée chez le sujet hypermétrope en appliquant directement le laser excimer à la surface de la cornée, sans découper au préalable le volet cornéen (capot), à la différence du Lasik ou du Smile. Plus de 30 millions de cas ont bénéficié de cette méthode depuis 1990 (30 à 60% des cas de chirurgie). Le Lasek et l’EpiLasik sont des variantes techniques abandonnées depuis plusieurs années. L’ablation transépithéliale est une nouvelle modalité simplifiée.

PKR

1. Anesthésie de surface par un collyre
2. Ablation (Peeling) de l’épithélium de la cornée à l’aide d’une spatule.
3. Remodelage de la surface de l’œil par le Laser Excimer à ultraviolet. Le patient fixe la lumière clignotante qui permet d’aligner son œil. Un système de poursuite infrarouge réaligne 400 fois par second le laser pour compenser les mouvements de l’œil (eye-tracker). Chaque impact du laser enlève 0.25 microns (un quart de millième de millimètre) de tissu cornéen de surface. Le chirurgien applique pendant 15 secondes à l’aide d’une petite éponge un produit spécifique (mitomycine C) pour contrôler la cicatrisation postopératoire et éviter la régression cicatricielle
4. Une lentille pansement non correctrice et un collyre antibiotique sont appliqués sur l’œil en fin d’intervention.
La lentille est enlevée au bout de 3 jours par l’ophtalmologiste

Les indications

Les chirurgiens expérimentés préfèrent la PKR dans les cas suivants :

  • Faible myopie (inférieure à -2.00 dioptries)
  • Cornée très mince (inférieure à 500 microns)
  • Candidats jeunes (moins de 25 ans)
  • Risque de traumatisme cornéen (sport de combat, professions exposées)
  • Cornée pathologique (cicatrice, antécédent de kératotomie radiaire, érosions épithéliales récidivantes, kératocône infraclinique…)

Les Avantages de la PKR

  • Simplicité : la PKR évite l’apprentissage plus difficile du Lasik ou du Smile Relex et les complications potentielles de la découpe du volet cornéen. L’intervention est aussi plus rapide.
  • Sécurité : la PKR est considérée comme statistiquement la plus sécuritaire des 3 méthodes (absence de problème de volet, réduction des problèmes de sécheresse postopératoire)
  • Efficacité : les résultats visuels de la PKR sont les même que ceux du Lasik ou du Smile Relex pour les myopies de moins de 6.00 dioptries et les hypermétropies de moins de 3.00 dioptries.
  • Traitement associé : la PKR permet de traiter simultanément une anomalie de la cornée pré-existante : Photokératectomie thérapeutique des érosions épithéliales récidivantes ou d’une cicatrice cornéenne (PTK) Photoablation guidée par la topographie d’une déformation de la cornée (kératocône)
  • Coût : le coût de la PKR est inférieur à celui du Lasik ou du Smile.

Les inconvénients 

  • Le confort postopératoire de la PKR est moins bon que celui du Lasik ou du Smile. La douleur est parfois intense pendant 1 à 3 jours. Les traitements (gouttes, comprimés antalgiques, somnifère la première nuit, lentilles pansements) sont en général très efficaces et la majorité des patients ne se plaignent que d’inconfort (gêne à la lumière, larmoiement, sensation de sable dans l’œil)
  • Le délai de récupération de la vision est plus long. 4 à 7 jours en moyenne, 1 mois pour le résultat final
  • La cicatrisation est plus longue. En l’absence de mitomycine, le voile cicatriciel (« haze ») peut exceptionnellement gêner la vision nocturne ou faire régresser partiellement le résultat visuel obtenu, au cours de la première année.
  • Le délai nécessaire pour une retouche éventuelle est plus long. Les retouches éventuelles ne sont pratiquées qu’après 12 mois contre 1 à 8 mois pour le Lasik.
  • Le risque de complication infectieuse est légèrement majoré par rapport à celui du Lasik ou Smile (environ 1 cas sur 1000) en raison du port de la lentille de contact pansement, qui nécessite donc une surveillance stricte postopératoire les premiers jours.

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