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Crosslinking (C3R ou photopolymérisation du collagène cornéen)

Crosslinking (C3R ou photopolymérisation du collagène cornéen)

Le Kératocône

Les traitements chirurgicaux du kératocône

Les traitements chirurgicaux du kératocône

Correction chirurgicale de la myopie ou de l’astigmatisme dans le kératocône

Le kératocône constitue l’une des principales contre-indications au Lasik.
Il est nécessaire d’en faire un dépistage précoce chez tous les candidats à la chirurgie de la myopie. Ceci est d’autant plus important que la proportion de patients porteurs d’un kératocône infra clinique est plus importante chez les candidats à la chirurgie réfractive (5 à 11% des cas).
La correction chirurgicale de la myopie ou de l’astigmatisme reste possible par d’autres méthodes

  • le laser excimer de surface (PKR, PTK),
  • les implants phakes,
  • la chirurgie du cristallin,
  • les anneaux intracornéens
  • la greffe de cornée perforante ou lamellaire

Crosslinking (C3R ou photopolymérisation du collagène cornéen)

Principe

Le crosslinking (XLINK ou C3R) est une méthode thérapeutique (Pr Theo Seiler, Zurich) qui a pour but d’augmenter la résistance mécanique du tissu cornéen. Le principe est de réaliser une polymérisation biochimique de la cornée, pour la rendre plus rigide, et freiner la déformation progressive de cette cornée.

L’administration d’un collyre de colorant photosensibilisant, la riboflavine, (en fait la vitamine B2), permet de potentialiser les rayons ultraviolets pour « ponter » les fibres de collagène du stroma cornéen et augmenter ainsi leur cohésion.

Indication opératoire

  • kératocône évolutifs (baisse de l’acuité, augmentation de la courbure et de l’amincissement)
  • kératocône révélé ou aggravé à la suite d’une chirurgie réfractive par Lasik
  • complément d’une autre technique appliquée au kératocône (anneaux intracornéens,

Les résultats montrent une efficacité indéniable à moyen terme (5 ans)

  • Un aplatissement modéré de la cornée (environ 2 Diotpries)
  • Une amélioration modérée de l’astigmatisme et de l’acuité visuelle corrigée (environ 1 dixième en
  • moyenne) mais sans amélioration statistique de l’acuité non corrigée – Une stabilisation de l’évolution dans 2 tiers des cas

Les complications du Crosslinking ne sont pas rares et sont parfois graves

  • Infection ou ulcère de la cornée (4%)
  • Progression du kératocône (échec du traitement) (8% @ 1 an et 33% à 5 ans environ) surtout si Age supérieur à 35 ans, meilleure acuité > 8/10, kératométrie > 58 D
  • Perte de la meilleure acuité visuelle corrigée (3%)
  • Kératite lamellaire diffuse ou infiltrats stériles périphérique (7%) liés à des dépôts d’antigènes staphyloccociques sous la lentille
  • Réctivation d’une infection herpétique
  • Cicatrice (haze) cornéenne (9% @ 1 an) surtout si âge > 35 ans, cornée fine ou microstries réticulées en microscopie confocale préopératoire
  • Perte endothéliale en cas d’irradiance supérieure à 0.35 mW/cm2 ou cornée fine < 400 microns

Prise en charge

A ce jour, la méthode, inscrite dans la Classification Commune des Actes Medicaux (CCAM) de l’assurance maladie française pour ses applications en chirurgie réfractive, n’est ni codifiée ni prise en charge pour la correction de la fonction visuelle des patients porteurs d’un kératocône. Cette prise en charge devrait intervenir en 2017. L’assurance maladie prévoit pourtant la prise en charge des lentilles de contact pour les patients porteurs d’un astigmatisme irrégulier ou d’une anisométropie.

Les patients ont la possibilité d’être pris en charge

  • En service public hospitalier pour cette procédure, dans le cadre des 2 centres nationaux de référence du Kératocône (Pr François Malecaze à Toulouse et Pr David Touboul à Bordeaux). Cependant, l’éloignement de ces deux centres du Sud-Ouest, une difficulté notable à la délivrance des soins et à la surveillance de l’évolution postopératoire (la position des anneaux peut être ajustée secondairement pour optimiser leur effet).
  • En médecine libérale après acceptation de leur dossier la caisse d’assurance maladie et/ou l’assurance complémentaire (mutuelle)

Crosslinking (C3R ou photopolymérisation du collagène cornéen)

Principe

Le crosslinking (XLINK ou C3R) est une méthode thérapeutique (Pr Theo Seiler, Zurich) qui a pour but d’augmenter la résistance mécanique du tissu cornéen. Le principe est de réaliser une polymérisation biochimique de la cornée, pour la rendre plus rigide, et freiner la déformation progressive de cette cornée.

L’administration d’un collyre de colorant photosensibilisant, la riboflavine, (en fait la vitamine B2), permet de potentialiser les rayons ultraviolets pour « ponter » les fibres de collagène du stroma cornéen et augmenter ainsi leur cohésion.

Indication opératoire

  • kératocône évolutifs (baisse de l’acuité, augmentation de la courbure et de l’amincissement)
  • kératocône révélé ou aggravé à la suite d’une chirurgie réfractive par Lasik
  • complément d’une autre technique appliquée au kératocône (anneaux intracornéens,

Les résultats montrent une efficacité indéniable à moyen terme (5 ans)

  • Un aplatissement modéré de la cornée (environ 2 Diotpries)
  • Une amélioration modérée de l’astigmatisme et de l’acuité visuelle corrigée (environ 1 dixième en
  • moyenne) mais sans amélioration statistique de l’acuité non corrigée – Une stabilisation de l’évolution dans 2 tiers des cas

Les complications du Crosslinking ne sont pas rares et sont parfois graves

  • Infection ou ulcère de la cornée (4%)
  • Progression du kératocône (échec du traitement) (8% @ 1 an et 33% à 5 ans environ) surtout si Age supérieur à 35 ans, meilleure acuité > 8/10, kératométrie > 58 D
  • Perte de la meilleure acuité visuelle corrigée (3%)
  • Kératite lamellaire diffuse ou infiltrats stériles périphérique (7%) liés à des dépôts d’antigènes staphyloccociques sous la lentille
  • Réctivation d’une infection herpétique
  • Cicatrice (haze) cornéenne (9% @ 1 an) surtout si âge > 35 ans, cornée fine ou microstries réticulées en microscopie confocale préopératoire
  • Perte endothéliale en cas d’irradiance supérieure à 0.35 mW/cm2 ou cornée fine < 400 microns

Prise en charge

A ce jour, la méthode, inscrite dans la Classification Commune des Actes Medicaux (CCAM) de l’assurance maladie française pour ses applications en chirurgie réfractive, n’est ni codifiée ni prise en charge pour la correction de la fonction visuelle des patients porteurs d’un kératocône. Cette prise en charge devrait intervenir en 2017. L’assurance maladie prévoit pourtant la prise en charge des lentilles de contact pour les patients porteurs d’un astigmatisme irrégulier ou d’une anisométropie.

Les patients ont la possibilité d’être pris en charge

  • En service public hospitalier pour cette procédure, dans le cadre des 2 centres nationaux de référence du Kératocône (Pr François Malecaze à Toulouse et Pr David Touboul à Bordeaux). Cependant, l’éloignement de ces deux centres du Sud-Ouest, une difficulté notable à la délivrance des soins et à la surveillance de l’évolution postopératoire (la position des anneaux peut être ajustée secondairement pour optimiser leur effet).
  • En médecine libérale après acceptation de leur dossier la caisse d’assurance maladie et/ou l’assurance complémentaire (mutuelle)

Les complications et effets secondaires

  • Correction incomplète de l’astigmatisme ou de la myopie, fréquente : environ 75% des cas. Une correction en lentille de contact souples ou rigides perméables au gaz est le plus souvent possible. L’équipement en lentille est souvent mieux toléré qu’avant l’intervention du fait de l’aplatissement de la cornée induit par les segments intracornéens
  • Perception de halos autour des sources lumineuses, surtout la nuit, le plus souvent limitée aux premiers mois postopératoire
  • Eblouissements en lumière forte, le plus souvent limités aux premiers mois postopératoire
  • Difficultés en vision de nuit, le plus souvent moins gênante qu’avant l’intervention
  • Migration des segments intracornéens, nécessitant un repositionnement en cas d’insuffisance d’efficacité
  • Troubles de cicatrisation de l’incision, rare avec le laser femtoseconde. Nécessite parfois la miseben place d’un fil de suture secondairement
  • Extrusion (expulsion progressive par le tissu cornéen). Exceptionnelle avec le laser femtoseconde
  • Infection exceptionnelle : moins de 10 cas rapportés
  • Perforation cornéenne, surtout en cas de dissection manuelle ou de cornée trop fine, non rapportée en cas d’implantation sur cornée de plus de 400 μm d’épaisseur

Prise en charge

A ce jour, la méthode, inscrite dans la Classification Commune des Actes Medicaux (CCAM) de l’assurance maladie française pour ses applications en chirurgie réfractive, n’est ni codifiée ni prise en charge pour la correction de la fonction visuelle des patients porteurs d’un kératocône. Cette prise en charge devrait intervenir en 2017. L’assurance maladie prévoit pourtant la prise en charge des lentilles de contact pour les patients porteurs d’un astigmatisme irrégulier ou d’une anisométropie.
Les patients ont la possibilité d’être pris en charge

  • En service public hospitalier pour cette procédure, dans le cadre des 2 centres nationaux de référence du Kératocône (Pr François Malecaze à Toulouse et Pr David Touboul à Bordeaux). Cependant, l’éloignement de ces deux centres du Sud-Ouest, une difficulté notable à la délivrance des soins et à la surveillance de l’évolution postopératoire (la position des anneaux peut être ajustée secondairement pour optimiser leur effet).
  • En médecine libérale après acceptation de leur dossier la caisse d’assurance maladie et/ou l’assurance complémentaire (mutuelle)

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Brochure du keratocone

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